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DOYOUWANTFUCKME?

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16 août 2009

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4329"TA UNE GROSSE TOUFFE HEIN ?!?"




Te souviens-tu des instants, adolescents insouciants, quand notre envie de tout vivre était plus forte que le temps. Te souviens-tu des balades, des aventures, des moments, quand devant le crépuscule on se réveille plus grand. Le premier flirt, la première fleur, j'ai le coeur troué une fleur bleue de vire vite, j'veux rester jeune la vie est speed. Elle me rend riche, beau et grand. Triste, lourd et con aussi. La plage, le surf, la zik, le smurf, la sape, les clubs, les filles, les pleurs. Je jouais au pouilleux déshabilleur, amusé, aliéné, agaçant, inconscient, perds patience. Enlacé, dulcinée pertinence, insouciante adolescence. Te souviens-tu des instants, adolescents insouciants, quand notre envie de tout vivre était plus forte que le temps. Te souviens-tu des balades, des aventures, des moments, quand devant le crépuscule, on se réveille plus grand. La jeunesse c'est de l'or pur, vieillir est une torture. Plus le temps passe, plus l'on se sent devenir une ordure. Au départ bercé par l'innocence, je me rappelle des dimanches matins et des silences immenses. Des histoires chuchotées le soir dans des parcs, dans des squares, sur des lacs dans des barques, dans des bars, dans des boites. Les premières fois où l'on sortait tard, les regards ancrés dans ma mémoire, les déboires, les larmes, les plantes séchées dans les halls d'entrée chez les copains qu'on allait voir, les groupes d'amis qui se séparent quand les années passent. On se resserre, on se rapproche, on se rassure, on se raccroche à la nostalgie quitte à ce qu'elle soit de bas étage. Te souviens-tu des instants, adolescents insouciants, quand notre envie de tout vivre était plus forte que le temps. Te souviens-tu des balades, des aventures, des moments, quand devant le crépuscule, on se réveille plus grand. Comme les filles sont belles sous le soleil de l'été, je les regarde, je repense à mes premiers flirts ados. J'ai la chair de poule quand j'effleure sa peau. Tout cela me manque alors j'y pense. Et j'ai le sourire aux lèvres, les yeux en l'air. J'ai mal au ventre, comme quand il pleut en mer. Il ne me reste plus qu'un dernier voeu à faire.


A.nus

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